
Les photos permettent de créer et de réactiver de jolis souvenirs.
Aussi belles soient-elles, elles ne suffisent pas toujours à raconter ce qui s'est passé, ce que l'on a ressenti. On voudrait parfois savoir ce qui se cache derrière un visage ou un beau paysage.
Alors, je vous propose d'immortaliser autrement un moment, une page ou une vie tout entière avant que le temps ne s'échappe. À la fois passeuse de souvenirs, oreille attentive, je chercherai les mots justes et qui vous correspondent pour que ce texte soit votre joli petit miroir.
Vous pouvez aussi choisir d'offrir cela à votre amoureux, un ami, votre enfant ou encore un membre de votre famille élargie.
Je m'occupe de tout : de la conception à la fabrication de votre propre livre.
Vous trouverez ci-dessous la formule qui correspondra à votre projet. Sachez que ces trois formules sont données à titre indicatif et peuvent naturellement s'adapter à vos envies.
Ma vie à l'école
(extrait) - Formule
"Un instant de"(1h)
Alors, heureux ?(extrait) - Formule
"Récit de vie"
« Je voulais rester avec maman ». Ni l’école ni les maîtresses n’y pouvaient rien. Je n’affectionnais pas cet endroit et encore moins les heures passées dans cet univers presque hostile et qui m’éloignaient profondément de ceux que j’aimais. Ma mère, mon père. Les résultats scolaires ne suivaient évidemment pas non plus. J’ai détesté les mathématiques jusqu’en terminale et les autres disciplines ne m’intéressaient pas davantage. L’un des seuls objets que j’ai néanmoins précieusement conservé de cette période est l’ouvrage de lecture de CP. C’est grâce à lui que j’ai accédé à de nouveaux mondes, au savoir et à l’imaginaire. Que j’ai grandi. Même si je me suis éloignée des livres durant mon adolescence, cela a été pour mieux y revenir un plus tard dans ma vie. C’est donc un objet que j’affectionne particulièrement et qui me relie encore un peu à cette période [...].
Cliquez ici pour accéder à l'intégralité du texte.
"Juillet 1978. Une loi est adoptée pour permettre aux personnes majeures placées durant leur enfance d’accéder à leur dossier administratif. Depuis elle a été abrogée et modifiée. En 1978 j’avais douze ans et j’étais bien loin de ces préoccupations-là. J’ignorais jusqu’à l’existence de ce texte de loi. Mon dossier se conjuguait alors au présent et je n’avais aucune envie de me retourner sur mon passé. À ma majorité rien de changea et l’idée ne m’effleura même pas l’esprit.
Quarante ans plus tard, je ressentis le besoin de me replonger dans mes souvenirs, dans mon histoire afin de mieux l’appréhender et la comprendre, peut-être. Être compris aussi. Pour témoigner, rendre compte de la vie de ce petit garçon que j’étais alors. Pour trouver un sens, s’il y en avait un, et guérir sans doute également.
La vie m’appelait sur le terrain de l’introspection et m’envoyait tous les signaux pour que je me mette en quête de mon passé. J’avais rompu les liens avec ma fille, m’étais séparé de ma compagne, la crise du COVID en 2020 avait renforcé mon sentiment de solitude et j’avais passé plusieurs séjours à l’hôpital suite à des problèmes de santé. La coupe était pleine et je me sentais vide. Mon parcours de « placé, déplacé » dès le plus jeune âge avec ma fratrie suite à la défaillance de nos parents intensifiait mon mal-être existentiel, exacerbait les difficultés à créer des liens durables et érodait le peu de confiance en moi." Rémi Benoît et Angélina Landes, Alors, heureux ?